Le graffiti désigne une œuvre artistique, un dessin ou une écriture stylée, réalisée par un spécialiste sur un mur extérieur ou une façade. Ayant pris son essor à Toulouse dans les années 80 et plus tard tombé dans l’oubli, l’art du graffiti refait petitement surface et devient un moyen pour exprimer quelque chose. Où trouver des graffitis de nos jours à Toulouse et à quoi ressembleraient-ils ? Voici des réponses.
Mademoiselle Kat, à l’adresse 5, rue Sainte-Ursule
Depuis les années 1990, la cité toulousaine abrite l’une des plus imposantes réalisations de graffiti : Mademoiselle Kat. Les personnages du graffiti ont été dessinés avec des pinceaux. Ces personnages servent fréquemment d’ornements sur les murs de cette localité. On note également la recrudescence ou des reprises abondantes de cette œuvre fascinante dans la ville rose, avec des collages de baby dolls pour les plus récentes du cinéma.
Le graffiti de Reso, au bord du canal de Midi
Sur l’Avenue Albert Bedouce et près du canal de Midi, trône un géant graffiti sur une façade immobilière. Cette immense création artistique retient l’attention de tous les passants, vu l’élégance et le savoir-faire qu’elle reflète. Cette belle créativité s’attribue à l’artiste toulousain Cédric Lascours, qui n’a pas manqué d’y laisser son empreinte, c’est-à-dire le wild style.
La symphonie des songes, au 5, rue du Pont de Tounis
La Symphonie des songes se trouve au 5, rue du Pont de Tounis. C’est un graffiti extraordinaire, un visage féminin entouré de masques. Il a été réalisé par l’artiste Miss Van et symbolise l’étendue des cultures du monde. Conçue en 2016 à l’occasion du festival des cultures urbaines Rose Béton, la peinture artistique laisse voir à quel point une œuvre d’art peut être sensuelle et poétiquement éloquente. La composition est faite des couleurs de l’environnement, de sorte à obtenir une harmonie parfaite avec la nature.
L’épopée de Gilgamesch, au 30, rue Marceau
Jober et Poes ont associé leur imagination pour accoucher d’une œuvre artistique fantastique : l’épopée de Gilgamesch. C’est un graffiti ancien, que l’on retrouve au 30, rue Marceau. Il s’agit concrètement d’une réalisation littéraire sur des tablettes en argile. Les écritures sont faites de lettres cunéiformes. Par cette œuvre, les deux artistes rappellent l’histoire du roi d’Uruk qui souhaitait devenir immortel.